Categories

mercredi 26 février 2014

Amazon, premiers pas

La première étape semble logique, il faut vous placer derrière votre clavier et y tapoter pendant des heures. Lorsque vos petits doigts boudinés seront si alertes que vous aurez l'impression d'avoir désormais quatre mains ; l'heure sera venue de penser à publier votre œuvre.
Vous avez certainement pensé à l'édition papier, et j'en ai fait de même. À vrai dire, après de multiples recherches sur le web (blog, sites, vidéos), je me suis rendu compte qu'il s'agit réellement d'un parcours du combattant.
Pour résumer, voici ce qui vous attend:
Impression du livre, mise sous enveloppe, recherche de l'éditeur approprie, envoi.
Attente...
      Attente...
           Attente…
Pas de réponse, pendant ce temps, vous vous morfondez, ou si par chance vous avez une motivation infaillible, vous attaquez l'écriture du second volet.
Deuxième étape, admettons, vous avez ciblé la bonne maison d’édition… On lit votre tapuscrit… C’est déjà une victoire en soi ! Miracle cela plait, loin de vous l’idée de voir votre livre dans un rayon de la librairie du coin, malheureux !
Non il va falloir revoir certains chapitres qui ne plaisent pas… Petite parenthèse, vous n’avez toujours rien signé.
Vous voici donc à rejouer gaiement du clavier, usant du delete, je veux-tu en voilà.
Bref au mieux après quelques semaines, vous renvoyez votre ouvrage tout beau tout neuf, il brille on dirait un camion volé. Devinez ? Eh oui, attente, attente et encore un petit coup.
Rendons grâce au ciel, il adore vos modifications. Alléluia !
Viens donc maintenant le moment de négocier, comment ça, on ne négocie pas ? Mais ! Y’a pas de mais, soyez content que l’on vous édite !
Heu, s’il vous plait monsieur combien d’exemplaires vous allez imprimer ?
Ah, mille, tout de même c’est bien, et combien vous pensez vendre le livre ?
Dix-huit euros, hum sympa ! Et combien je touche par livre vendu ?
Vingt centimes ??? Par chapitre ? Ha non par livre … OK et je pers les droits télé et cinéma…
Très bien merci, monsieur est trop bon.


Enfin, vous pouvez toujours tenter le coup, personnellement, après avoir accouché de mon roman après une gestation digne de celle d’une éléphante, je n’avais pas envie d’attendre.  Correction, relecture, re-correction, me voici enfin devant KDP, entendez Kindle Direct Publishing de Amazon.
Presque tremblant, j’appuie sur ajouter un nouveau titre et me voici parti dans un processus, qui au définitif est très simple. Pas de chose insurmontable, mon fichier téléchargé, je crée ma couverture avec le logiciel intégré.
Je détermine le prix, 70% de rémunération ou 30% ? Voilà une question intéressante.
Imaginez en vendant votre livre 0,99 euros vous toucherez 35 centimes.
Si vous le vendez 2,99 euros, deux euros tomberont dans votre escarcelle !
A vous de faire le bon choix !
Vous gardez vos droits, pouvez retirer votre roman si vous le désirez, le mettre en vente sur d’autres plateformes. Vous gardez même vos droits télé et cinéma, d’accord pas sûr qu’on veuille en faire un film, mais …
Vous voulez le modifier, l’améliorer, changer un chapitre, c’est votre droit.
Bref lorsque vous avez cliqué sur « Entrée », à peine douze heures plus tard votre livre est en vente.

Vous pourrez même vendre une version papier, mais cela fera l’objet d’un autre article.




1 commentaire:

  1. Article sympathique. Je persiste tout de meme dans ma preference en la version papier.

    RépondreSupprimer