Les
tribulations d’un auteur débutant !
Vous avez la chance d’être
créateur, vous accouchez d’une idée toutes les dix secondes et vous vous êtes
lancé dans l’écriture. Bravo !
Je ne tiens pas à
détailler ici les vicissitudes de l’écriture et leurs convois de doutes récurrents,
mais la partie auto-édition et publication.
Heureux comme un
poisson dans l’eau, trépignant d’impatience, vous décidez de publier votre
roman, recueil de nouvelles ou poèmes. Sans chercher à attendre, en quelques
clics, voici votre œuvre en vente sur la plateforme de votre choix. Fallait-il
attendre avant de vous lancer corps et âme ? Je le crois aujourd’hui. Attendre
quoi ? Tout simplement d’être certain que vous avez fourni le maximum, ainsi que le
bon moment.
Votre maximum...
relecture, autocorrection, cercle d’amis, pourquoi pas bêta-lecteurs. Bref que
vous n’auriez pas pu faire mieux.
Le bon moment...
penser à parler de votre œuvre avant sa sortie, créez une page auteur ou du
livre sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter...), fréquentez les blogs, les
pages de lecteurs et dévoilez la quatrième de couverture. La date ? Que
pensez-vous d’une période de vacances, Pâques, fin d’année, vacances d’été ? Ce
sont dans ces moments que les lecteurs sont le plus disponibles.
Trop
tard, il est publié sur Amazon et l’on est le milieu de la semaine. Pas top !
Pas grave, vous avez
écrit un truc de "Ouf" et ils vont "kiffer". Manque de bol,
les premiers jours ressemblent à l’encéphalogramme plat d’une huitre mazoutée.
Vous ne vendez pas.
Que faire ? Invitez votre entourage à lire et donc acheter votre œuvre. Comment
ça, c’est de la triche ? Que croyez-vous ? Que cela ne se fait pas ? Que c’est
illégal ? Bien sûr que non ! Si cela peut permettre à votre écrit de
sortir de l’ombre pourquoi pas. Et s’ils aiment, demandez-leur de laisser un
commentaire, une note, une critique. Certes, vous penserez que les commentaires
de ces personnes ne sont pas dignes de foi et à votre avantage, car ils vous
connaissent. C’est possible ! Et vous avez raison, prenez ces commentaires
comme un tremplin, une invitation à lire pour les autres lecteurs.
Malgré quelques
lecteurs de votre entourage social et quelques ventes, votre livre stagne.
Trois possibilités:
- Il est trop cher :
vous êtes un auteur inconnu, mettez toutes les chances de votre côté pour être
lu, baissez le prix, ou même offrez-le en mode "gratuit" pendant
quelques jours.
- Vous êtes simplement
trop pressé. Oui, l’auteur est un grand malade. Il a passé des heures et des
heures à remplir des pages blanches, à raturer, effacer, écrire à nouveau,
gommer, modifier, triturer. Preuve s’il en est qu’il est d’une grande patience.
Mais quand il faut attendre après les ventes et les retours lecteurs, là plus
personne ! Sachez que les retours lecteurs sont de l’ordre de 0,5% à 1 %
de vos ventes. Oui c’est peu, mais c’est une statistique fiable. En fait ne pas
avoir de commentaire est plutôt bon signe. En règle générale, les gens (ici
lecteurs) ont tendance à prendre la plume lorsqu’ils sont mécontents. Il faut
donc prendre l’absence de retour comme plutôt un bon signe. Du moins dans les
premiers temps, car s’annonce à vous l’éventualité du commentaire qui tue. Je
vous renvoie à lire un article intéressant vous
n’aimez pas un livre, alors mettez-y la forme pour le dire !
.
- La dernière raison
qui me vient à l’esprit est le paquet cadeau, l’emballage ! Votre
histoire, recueil, roman, est peut-être formidable, mais, votre présentation ?
Votre titre attire-t-il l’attention ? La couverture est-elle attirante et
professionnelle ? Votre quatrième de couverture donne-t-elle envie de lire votre
œuvre ? Besoin d’un coup de main, d’une idée: Kouvertures de David Forrest.
D’autres éléments
peuvent vous rendre service, comme de créer une page auteur, de fréquenter les
pages Facebook qui parleront de votre livre. En voici quelques-unes:
https://www.facebook.com/groups/promouvoir.son.livre/
https://www.facebook.com/groups/220317678059754/
https://www.facebook.com/groups/126220044181197/
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